Peder Fredricson n’a pas raté son entrée en matière en s’adjugeant à domicile l’épreuve de Chasse des Championnats d’Europe. Il devance Marcus Ehning et Luciana Diniz, deux autres favoris pour les médailles individuelles. Belles performances d’ensemble des Français, 2èmes du classement par équipes derrière les Suisses.
Ce matin, pour la première journée de compétition des Championnats d’Europe de saut d’obstacles, les quatre-vingt couples au départ se sont affrontés sur la traditionnelle épreuve de Chasse tracée par Louis Koninckx. La rivière, mais aussi l’oxer sur bidet numéro onze et le double vertical-oxer numéro douze ont été les obstacles les plus fautifs. Comme d’habitude lors de cette épreuve, disputée au barème C, il y a eu quelques surprises, à commencer par le mauvais départ d’Henrik von Eckermann pour la Suède avec une faute sur la rivière et un volte en compagnie de Mary Lou 194 (Montendro x Portland L) sur le meurtrier double numéro douze. Débuts difficiles aussi pour l’Irlande avec le refus de la monture de Bertram Allen, Hector van d’Abdijhoeve (Cabrio van de Heffinck x Utrillo van de Heffinck) sur l’oxer numéro six. Trente paires ont signé un parcours sans-faute, certains dans un chronomètre trop lent pour espérer décrocher un bel accessit.
Pour le plus grand bonheur du public suédois, la victoire est revenue à l’un des leurs. Parti en fin d’épreuve, le vice-champion Olympique Peder Fredricson, l’emporte avec la manière à l’issue d’un parcours tout en fluidité avec son crack All In (Kashmir van Schuttershof x Andiamo Z) : « Je suis très content de la manière dont mon cheval a sauté aujourd’hui. Mon plan n’était pas de gagner l’épreuve de Chasse mais plutôt d’être dans le top dix. Le plus important aujourd’hui était de ne pas être trop loin. All In a une très grande foulée, ce qui me permet de retirer des foulées sans dégrader sa qualité de saut. », déclarait le vainqueur.
Il devance de plus d’une seconde Marcus Ehning, associé pour l’occasion à Pret a Tout (Hiram Chambertin x Stew Boy), seul cavalier allemand sans-faute dans cette épreuve : « Je suis très content de mon cheval qui a réalisé un très bon parcours en étant très à l’écoute. C’est un cheval qui est naturellement très rapide. Comme les parcours de nos deux premiers cavaliers ne se sont pas passés au mieux, je me suis concentré sur mon propre parcours. », confiait le cavalier.
La troisième place revient à la cavalière portugaise Luciana Diniz, en selle sur sa formidable Fit For Fun 13 (For Pleasure x Fabriano) : « Aujourd’hui j’ai monté pour me faire plaisir. Mon objectif était d’être dans le top cinq et j’ai réussi. J’ai vu le parcours de Marcus Ehning qui était un très bon tour et je me suis dit qu’il fallait m’en inspirer », expliquait-elle.
Grâce à la 4ème place de Steve Guerdat et Bianca (Balou du Rouet x Cardento) ainsi que la 7ème de Martin Fuchs, associé à Clooney 51 (Cornet Obolensky x Ferragamo) et la 11ème de Romain Duguet, en selle sur Twentytwo des Biches (Mylord Carthago x Kalor du Bocage), la Suisse s’empare de la tête du classement par équipes avec un peu plus d’un point d’avance sur la France, très régulière avec la 5ème place de Kevin Staut et Reveur de Hurtebise (Kashmir van Schuttershof x Capricieux des Six Censes), qui ont une belle carte à jouer en individuel, mais aussi la 12ème de Roger-Yves Bost et Sangria du Coty (Quaprice Bois Margot x Muguet du Manoir) ainsi que la 18ème de Pénélope Leprévost et Vagabond de la Pomme (Vigo d’Arsouilles x For Pleasure), fautifs sur l’oxer sur bidet numéro onze dans un chronomètre rapide qui leur permet de rester à moins d’une faute de la tête. Pour sa première participation à un Championnat majeur, le quatrième équipier, Mathieu Billot, pénalisé d’une faute sur l’entrée du double final mais auteur d’un chronomètre rapide avec Shiva d’Amaury (For Pleasure x Lando) se montre à la hauteur et accroche le bon wagon (28ème).
La Suède est 3ème avec deux points de retard seulement sur la tête grâce au vainqueur Peder Fredricson mais aussi à Douglas Lindelöw, 9ème avec Zacramento (Cardento x Cortus).
Si le classement par équipes reste encore incertain étant donné que cinq équipes sont dans la même barre, il en est de même pour le classement individuel où rien n’est joué puisque vingt-quatre couples se tiennent dans la même barre.
Tous les couples ont rendez-vous demain à 13h30 pour la première manche de la finale par équipes qui fera également office de deuxième qualificative individuelle.
Classement provisoire individuel après l’épreuve de Chasse
Classement provisoire par équipes
Photo : Peder Fredricson et All In, vainqueurs de l’épreuve de Chasse des Championnats d’Europe de Göteborg – Claire Simler
Cette semaine, tous les regards sont tournés vers Göteborg qui accueille les Championnats d’Europe. Dix-sept équipes et treize individuels défendent leurs chances. La France est représentée par Mathieu Billot, Roger-Yves Bost, Pénélope Leprévost, Kevin Staut, Marc Dilasser étant le réserviste. La Suède, qui présente une équipe forte à domicile, mais aussi la Suisse, la Belgique, l’Irlande, l’Italie, les Pays-Bas ou encore l’Allemagne, venue avec une équipe rajeunie, seront les équipes à battre.
A suivre également cinq CSI3* et sept CSI2*.
Championnats d’Europe de saut d’obstacles et de dressage à Göteborg (Swe) : Résultats en ligne
CSI3*-W de Langley (Can) : Résultats en ligne – Live Streaming
CSI3* de Rockwood (Can) : Résultats en ligne
CSI3* de Valence : Résultats en ligne – Live Streaming
CSI3* de Verbier (Sui) : Résultats en ligne – Live Streaming
CSI3* de Zandhoven (Bel) : Résultats en ligne – Live Streaming
CSI2* d’Auvers : Résultats en ligne
CSI2* de Ciekocinko – Baltica Summer Tour (Pol) : Résultats en ligne – Live Streaming
CSI2* de Lastrup (Ger) : Résultats en ligne – Live Streaming
CSI2* de Maisons-Laffitte : Site Internet du concours
CSI2* d’Ostwestry (Gbr) : Résultats en ligne
CSI2* de Roosendaal (Ned) : Résultats en ligne – Live Streaming
CSI2* de Wiener Neustadt (Aut) : Résultats en ligne
Installé en Normandie depuis plusieurs années, Guy Williams a mis tout le monde d’accord dans le premier Grand Prix CSI2* d’Auvers avec Rouge de Ravel. Peter Moloney et Agathe Vacher complètent le podium.
Une semaine après le difficile Grand Prix CSI3* de Saint-Lô, le chef de piste Jean-Paul Lepetit officiait cette fois à Auvers. Ce week-end encore, les difficultés étaient de la partie et seuls huit couples ont trouvé la solution. Vainqueurs la veille, Max Thirouin et Utopie Villelongue (Mylord Carthago x Calypso d’Herbiers) passent tout près du barrage mais se font piéger sur l’ultime obstacle, tout comme la cavalière britannique Alex Rident et l’étalon Ucello Massuere (Cassini II x Galoubet A), frère utérin de Nervoso. Quelques favoris ne parviennent pas à se qualifier, à l’image de deux cavaliers qui représenteront la France la semaine prochaine aux championnats d’Europe de Göteborg : Mathieu Billot, en selle sur le jeune Joe van Terbeke (Cooper van de Heffinck x Wandor van de Mispelaere) et Pénélope Leprévost, qui montait Univers du Vinnebus (Luccianno x Grenat de Grez).
Vainqueur de la première épreuve majeure du week-end, Peter Moloney, ouvreur du barrage, signe un chronomètre rapide avec l’expérimenté Calimero Van’t Roth (Darco x Calypso III), qui avait évolué au niveau cinq étoiles sous la selle de Jos Lansink. Juste derrière lui, Delphine Perez, associée à Untouchable Gips (Portofino 46 x Socrate de Chivre), fils de l’internationale Gips de Canteloup qui avait permis à Delphine d’être sacré Championne de France des cavalières, semble rapide mais elle reste à une seconde de la tête. Sébastien Tence, classé lors de les deux premières épreuves majeures avec Venus de Thurin (Jarnac x Gin Fizz IV), est cette fois fautif, tout comme Alexis Deroubaix, en selle sur le frère utérin d’Orient Express, Uncommon (Papillon Rouge x Le Tot de Semilly), et Pauline Guignery, associée à l’énergique Vizir des Orcets (Watch Me x Stew Boy). Favori du barrage, Guy Williams fait parler la poudre. En compagnie de l’étalon Rouge de Ravel (Ultimo van ter Moude x Quouglof Rouge), qu’il a déjà mené à 6ème place du Grand Prix CSI5* de Windsor plus tôt dans la saison, le Britannique abaisse le chronomètre de référence de plus de deux secondes. Les jeux sont faits pour la victoire puisque ni sa compatriote Marie-Louise Thomas (5ème), en selle sur Ciandro (Carthino Z x Sheraton), ni la dernière barragiste, Agathe Vacher (3ème), qui montait la formidable Casjana (Casall x Landlord) ne parviennent à améliorer ce temps. Guy Williams poursuit sa très belle saison avec le protégé du Haras de Lillebec qu’il ne monte pourtant que depuis le mois d’avril en compétition.
Le deuxième CSI2* d’Auvers, disputé de mardi à jeudi, offrira une nouvelle chance aux déçus du week-end de briller et sourira peut-être cette fois à un cavalier français.
Résultats complets du Grand Prix
Vidéo du vainqueur :
Guy Williams et Rouge de Ravel
Photo : Guy Williams, vainqueur du Grand Prix CSI2* d’Auvers - Webstallions
Il y a quelques jours, l’étalon champion olympique Baloubet du Rouet a tiré sa révérence. Retour sur la vie d’un cheval qui a marqué le sport et l’élevage de son empreinte.
Baloubet du Rouet est né en 1989 à l’élevage du Rouet de la famille Fardin. Son père Galoubet A fut un fantastique performer international sous la selle de Gilles Bertran de Balanda, sacré Champion du Monde avec l’équipe de France en 1982. A l’élevage, Galoubet A est à l’origine d’une excellente production dont les étalons performers au plus haut niveau Quick Star (Meredith Michaels-Beerbaum), Taloubet Z (Christian Ahlmann) et Ephebe For Ever (Christian Hermon) ISO 174 . La mère de Baloubet, Mesange du Rouet (Starter), a produit Unadore du Rouet ISO 171, grand gagnant international avec Jean-Marc Nicolas. Cette lignée maternelle est également à l’origine des étalons grands gagnants internationaux Quatoubet du Rouet (Roger-Yves Bost) ISO 176, Caloubet du Rouet (Jean-Marc Nicolas) ISO 178 ou encore Ivoire du Rouet (François Mathy Jr) ISO 164.
Baloubet débute sa carrière sportive avec Rémi Bourdais qui le monte à quatre et cinq ans et est rapidement acheté par celui qui restera son propriétaire tout au long de sa vie, Monsieur Coutinho. Passé ensuite sous la selle de Nelson Pessoa, il remporte avec brio le Championnat de France des 7 ans. Il participe aux Jeux Equestres Mondiaux de Rome avec Neco qui passe ensuite la main à son fils Rodrigo. Le couple rafle quasiment tout sur son passage : trois finales de Coupe du Monde en 1998, 1999 et 2000, le titre olympique en 2004 ou encore le Top Ten en 2003 et 2005, mais également une multitude de Grands Prix dont ceux de Paris Bercy, Bordeaux et Genève. Mais l’étalon pouvait également être quelque peu facétieux, comme en témoignent ses refus lors de la finale des Jeux Olympiques en 2000 alors qu’il était le grand favori.
Quelque peu boudé par les éleveurs français puisque moins de quatre-cent poulains sont nés en France, Baloubet est sacré meilleur étalon mondial au classement WBFSH en 2012 et 2013. Il laisse derrière lui une fantastique production, à l’image des performers Sydney Une Prince (Roger-Yves Bost), Championne Olympique 2016 avec l’équipe de France ISO 174, Palloubet d’Halong (Janika Sprunger), 2ème du Grand Prix CSIO d’Aix-la-Chapelle ISO 175, Arrayan (Sergio Alvarez Moya), vainqueur du Grand Prix CSI5* de Cannes, Bogeno (Doda de Miranda), Bonne Chance CW (Janika Sprunger), Napoli du Ry (Simon Delestre), JO de Londres 2012 ISO 177, West Side v Meerputhoeve (Clarissa Crotta), Murat de Reve ISO 171, Bella Baloubet (Amy Graham), 2ème du Grand Prix CSI5* du Saut Hermes, Urano (Jérôme Hurel) ISO 169 et des étalons Bubalu (Jur Vrieling), Champion du Monde et Vainqueur de la finale de Coupe des Nations avec l’équipe des Pays-Bas, Number One d’Iso (Nicolas Delmotte) ISO 172, Balou du Rouet, Chaman (Ludger Beerbaum), Korrigan d’Olen ISO 164, Baloussini (Frédéric David) ISO 163, Maloubet de Pleville ISO 162, Querlybet Hero (Philippe Le Jeune)… Baloubet profitait depuis plusieurs années de sa retraite au Portugal.
Si une légende vient de disparaître, la mémoire de ce grand crack n’est pas prête de s’éteindre tant son influence est bien présente à travers le sport et l’élevage mondial.
Photo : Baloubet du Rouet – Crédit photo : Claire Simler
Cette semaine, deux CSI5* sont au programme. Valence accueille un beau plateau de cavaliers, à l’image de Kent Farrington, Christian Ahlmann, Alberto Zorzi, Eric Lamaze, Gregory Wathelet, Jérôme Guéry, Marco Kutscher, Beezie Madden, Piergiorgio Bucci, John Whitaker ou encore Ben Maher. Roger-Yves Bost et Kevin Staut, qui défendront les couleurs de la France à l’occasion des Championnats d’Europe la semaine prochaine, font partie de la délégation tricolore au départ. Simon Delestre et Julien Epaillard sont également engagés.
Saint-Moritz pourra compter sur la présence de Steve Guerdat, Laura Kraut, Martin Fuchs, Nicola Philippaerts, Michael Whitaker, Romain Duguet, Pius Schwizer ou encore Hans-Dieter Dreher. Séverin Hillereau et Maëlle Martin sont les deux cavaliers français engagés.
A suivre également les Championnats d’Europe de concours complet, le CSI4* de Crete, les CSI3* de Langley et Rockwood ainsi que six CSI2*.
Championnats d’Europe de concours complet à Strzegom (Pol) : Résultats en ligne
CSI5* de St Moritz (Sui) : Résultats en ligne – Live Streaming
CSI5* de Valence : Résultats en ligne – Live Streaming
CSI4* de Crete (Usa) : Résultats en ligne
CSI3* de Langley (Can) : Résultats en ligne – Live Streaming
CSI3* de Rockwood (Can) : Résultats en ligne
CSI2* d’Auvers : Résultats en ligne
CSI2* de Ciekocenko – Baltica Summer Tour (Pol) : Résultats en ligne
CSI2* d’Ivanovskoe (Rus) : Site Internet du concours
CSI2* de Lier (Bel) : Résultats en ligne
CSI2* de San Giovanni in Marignano (Ita) : Résultats en ligne – Live Streaming
CSI2* de Wiener Neustadt (Aut) : Résultats en ligne
Brillant tout au long du week-end, Patrice Delaveau a enlevé de main de maître le Grand Prix CSI3* de Saint-Lô. Constant Van Paesschen et Alexis Deroubaix complètent le podium.
Après dix jours intenses au rythme de l’élevage et du sport, le Grand Prix CSI3* de Saint-Lô a clôturé de fort belle manière le Normandie Horse Show dimanche après-midi. Comme chaque année, les tribunes étaient pleines pour le difficile Grand Prix concocté par Jean-Paul Lepetit. Le triple a posé de gros problèmes aux quarante-neuf concurrents au départ puisque trente-deux d’entre eux ont renversé au moins l’un des trois éléments ! Au total la moitié des couples sont sortis de piste avec douze points ou plus.
Si un seul couple, Clément Boulanger/Uranus d’Omonville (Muriesco du Cotentin x Socrate de Chivre), a trouvé la solution dans la première partie de l’épreuve, sept paires se sont finalement qualifiées pour le barrage alors que certains peuvent nourrir quelques regrets, à l’image d’Omer Karaevli et Bernard Briand Chevalier, fautifs sur l’ultime obstacle en compagnie respectivement de Roso au Crosnier (Looping d’Elle x Odin de la Cense) et United Sunheup (Air Jordan x Helios de la Cour II) alors que Guy Williams, de son côté, fait tomber l’anodin oxer numéro deux avant de réaliser une véritable démonstration avec l’étalon Rouge de Ravel (Ultimo van ter Moude x Quouglof Rouge).
Au barrage, Clément Boulanger et la cavalière britannique Skye Higgin, en selle sur Ushuaia du Thot (Quaprice Bois Margot x Nimmerdor), assurent le double sans-faute et se classent respectivement 5ème et 6ème. Alexis Deroubaix, à qui Saint-Lô réussit bien cette saison, réalise un superbe chronomètre avec le rapide Secret du Pays d’Auge (Quick Star x Kannan) qui le propulse en tête. Si Timothée Anciaume (4ème) reste à distance en compagnie de Kiamon (Kolibri x Ramiro’s Match), Constant van Paesschen joue le jeu et abaisse le temps de référence d’un peu plus de deux dixièmes avec Compadre van de Helle (Casall x Concerto II), frère utérin de l’étalon performer international Ferron. Ses rêves de victoire s’envolent rapidement avec un parcours ultra-rapide du favori Patrice Delaveau, accompagné d’Urcos de Kerglenn (Toulon x Diamant de Semilly), qui met plus d’une seconde dans la vue du jeune belge. Ultime barragiste, Ellen Whitaker, associée à Arena Uk Winston (Waldo van Dungen x Hamilton Tropics), huit ans seulement, semble en mesure de battre le chronomètre de Patrice Delaveau, mais la cavalière britannique laisse malheureusement une barre à terre.
Patrice Delaveau, sacré meilleur cavalier du concours, peut savourer un nouveau succès en Grand Prix avec une monture en devenir : « Je suis très content d’avoir gagné ce Grand Prix d’autant que cela faisait très longtemps que je n’avais pas monté le concours du Normandie Horse Show. Gagner ici veut dire quelque chose, il faut toujours un très bon cheval pour s’imposer. Aujourd’hui le triple oxer-droit-droit était vraiment très court, il manquait un mètre sur la sortie. Je pense que le chef de piste Jean-Paul Lepetit n’avait pas anticipé cette difficulté qui a donné lieu à de grosses fautes étant donné que les chevaux prenaient trop de trajectoire sur le vertical du milieu et se trouvaient trop près de la sortie. Comme mon cheval a tendance à sauter un peu en avant j’ai décidé de faire un petit saut sur le vertical avant le triple et de faire une foulée de plus pour sauter la combinaison.
Je monte Urcos depuis le mois de mars et aujourd’hui c’était son premier Grand Prix CSI3*. Il a encore très peu de métier mais il progresse à chaque sortie, je suis très satisfait de lui et cette victoire est pleine d’espoirs pour le futur. », confiait le vainqueur.
Son dauphin Constant van Paesschen signe une nouvelle belle performance avant de se rendre au CSI5* de Valence ce week-end : « Mon cheval est assez spécial, délicat mais très compétitif et aujourd’hui il a fait son job comme je le lui ai demandé. Concernant le choix de foulées devant le triple j’ai longuement réfléchi et je me suis dit que cela dépendrait de mon saut sur le vertical d’avant. J’ai eu un saut en avant et j’ai donc décidé de faire cinq foulées et j’ai eu la chance de me trouver plutôt près en cinq foulées et j’ai eu de la place sur la sortie. », expliquait-il.
Résultats complets de l’épreuve
Vidéo du vainqueur :
Patrice Delaveau et Urcos de Kerglenn
Photo : Patrice Delaveau et Urcos de Kerglenn, vainqueurs du Grand Prix CSI3* de Saint-Lô - Webstallions