Nicola Philippaerts a ajouté une très belle ligne à son palmarès en remportant le Grand Prix CSIO de La Baule, première victoire à ce niveau pour sa jument Katanga VH Dingeshof. Les Suédois ont impressionné en prenant la 2^ème, la 3^ème et la 4^ème place du Grand Prix.

Soleil, tribunes pleines à craquer, tracé de haut niveau, toutes les conditions étaient réunies dimanche après-midi pour assister à un magnifique Grand Prix, et ce fut le cas.

Le plateau de cavaliers et de chevaux était très certainement le meilleur que l’on avait pu trouver depuis plusieurs années pour ce Grand Prix doté 500 000 €.

A l’issue d’un parcours délicat mais qui ne mettait pas les chevaux dans le rouge, où la rivière, le double vert pâle placé en numéro dix ou encore la palanque numéro douze ont été les obstacles les plus délicats, quatorze paires ont décroché leur place pour le barrage.

L’ouvreur Grégory Cottard, déçu de sa Coupe des Nations, a bien remonté la pente et a d’emblée mis la pression sur ses adversaires en réalisant un superbe barrage avec sa crack Bibici (Norman Pre Noir x Nelfo du Mesnil) qui lui a valu la 6^ème place finale : « C’est toujours délicat de partir en numéro un d’un barrage, nous avons donné le meilleur de nous-mêmes. Je suis très content d’être 6^ème face aux meilleurs et nous allons essayer de faire encore mieux. Nous étions tous les deux en symbiose aujourd’hui et j’ai vraiment pris du plaisir. On s’est rattrapés suite à notre première manche de la Coupe des Nations et c’est le plus important pour nous. J’ai un peu souffert après cette première manche qui était probablement l’un de mes pires parcours avec la jument. Avant la deuxième manche, les cavaliers de l’équipe m’ont beaucoup soutenu et j’ai réussi à trouver mes marques. », confiait le meilleur tricolore du jour.

Après son passage, le public pouvait se mettre à rêver d’un podium mais il n’en fut rien tant les autres concurrents ont pris des risques. Marcus Westergren (4^ème), révélation de ce week-end baulois, a rapidement pris le meilleur sur le Français en compagnie de son excellente Fellaini de Libri Z (Faustino de Tili x Corrado I), avant d’être devancé par son compatriote, le numéro un mondial Henrik Von Eckermann, aux rênes d’Iliana (Cardento x Gentleman). Son chronomètre semblait battable et Nicola Philippaerts a pris tous les risques avec sa jument de tête Katanga VH Dingeshof (Cardento x Tornedo FCS) pour le améliorer son chronomètre de quatre dixièmes. Seul Jens Fredricson pouvait alors priver le Belge d’un nouveau succès en Grand Prix CSI5*. Malgré un superbe barrage, alors qu’il était très légèrement en tête au chronomètre intermédiaire, le Suédois a échoué à trente-deux petits centièmes de la victoire en compagnie de l’ultra-régulier Markan Cosmopolit (Cohiba x Calido I) : « La jument a tout donné et je suis ravi de cette victoire qui est probablement ma plus belle victoire en cinq étoiles. C’est aussi la première victoire de Katanga dans un Grand Prix CSI5* et j’en suis ravi. Elle était souvent passée près du but et je suis très content que sa victoire arrive ici dans ce très beau concours. 

J’ai vu le barrage d’Henrik et je me suis dit qu’il faudrait aller très vite pour le déloger ! Parfois je n’ai pas tout le contrôle avec Katanga mais aujourd’hui elle était vraiment avec moi. J’étais nerveux en regardant le barrage de Jens et j’ai été content qu’il soit derrière moi ! La jument va profiter de deux semaines de repos avant d’aller à Aix-la-Chapelle où elle avait très bien sauté l’an dernier. Nous ferons ensuite un ou deux plus petits concours avant d’aller aux Championnats d’Europe. », confiait le vainqueur, ravi de son succès.

Déjà 2^ème à Rome, Jens Fredricson a confirmé qu’il était un des piliers de l’extraordinaire équipe de Suède : « J’avais la chance de passer en dernier au barrage. J’ai vu le barrage de Rodrigo. Il a fait neuf foulées en tenant sur le dernier alors je me suis dit que j’allais essayer d’en faire huit. Je suis très content de mon cheval et de la manière dont je l’ai monté aujourd’hui. Je pense que notre chef d’équipe est content de nous aujourd’hui ! Les Suédois s’entraident, nous avons un superbe esprit d’équipe en ce moment. », expliquait-il.

Enfin, si Henrik Von Eckermann aurait sans doute préféré la victoire, il ne pouvait que se satisfaire de la belle prestations d’Iliana : « Je souhaite toujours être meilleur. Hier dans l’épreuve majeure avec Glamour Girl, j’ai eu un barrage parfait. Aujourd’hui, je n’ai pas eu le barrage que j’espérais et je savais que j’avais laissé de la place pour les autres. Toutefois je suis ravi d’Iliana qui n’a encore que dix ans. Tout le monde connaît King Edward mais cette jument est également très qualiteuse. L’an dernier elle était venue à La Baule mais cela ne s’était pas très bien passé mais aujourd’hui c’était très bien. J’ai prévu de l’emmener sauter le Championnat d’Europe de Milan. Nous avons participé au CSIO de Rome qui ne s’est pas très bien passé mais cette semaine elle a été très bien dans la Coupe des Nations et le Grand Prix. Elle va avoir un peu de repos puis devrait participer à deux concours avant d’aller au Championnat d’Europe. J’ai prévu que Dinard soit son dernier concours avant Milan. », racontait le numéro un mondial.

A noter la 5^ème place de Rodrigo Pessoa, auteur d’un week-end parfait avec son nouveau crack Major Tom (Vagabond de la Pomme x Heartbreaker), la 7^ème de la tenante du titre Beth Underhill, associé cette année à Nikka VD Bisschop (Emerald x Nabab de Reve) et la 8^ème de Nicolas Delmotte, en selle sur un Ilex VP (Diamant de Semilly x Darco) qui semble vivre une deuxième jeunesse.

Cette édition 2023 a encore une fois été un superbe événement populaire avec 50 000 visiteurs et sportif avec comme chaque année de grandes émotions sportives.

Rendez-vous en 2024 pour une nouvelle édition pleine de promesses à quelques mois des Jeux Olympiques de Paris.

Résultats complets du Grand Prix

Photo : Nicola Philippaerts et Katanga VH Dingeshof, vainqueurs du Grand Prix CSIO de La Baule – PSV J. Morel

Un an après la victoire de Denis Lynch, c’est cette fois son compatriote Shane Breen qui s’est imposé. Julien Gonin et Romain Duguet ont complété le podium.

Comme chaque samedi après-midi du CSIO de La Baule s’est disputé le traditionnel Derby qui s’est trouvé quelque peu dépourvu de cavaliers cette année puisqu’ils étaient seulement onze à prendre le départ : « Jusqu’aux années 70, La Baule n’était pas encore un CSIO et le Derby était l’épreuve phare, aussi difficile que ceux d’Hickstead ou Hambourg. Cela a changé quand le concours est passé en label CSIO. J’ai créé depuis quelques années un Derby édulcoré avec des obstacles classiques et des obstacles naturels. Cela reste une épreuve d’endurance avec peu de parcours sans-faute mais qui n’est plus comparable avec les Derbys d’Hickstead et Hambourg même si cela reste une très belle épreuve. Nous oscillons chaque année autour d’une quinzaine de partants. Cette année nous avons pris deux équipes supplémentaires pour la Coupe des Nations et nous avons donc dû prendre dix cavaliers individuels de moins que d’habitude. Bien souvent cinq des dix individuels participent au Derby, ce qui explique le nombre moindre de partants cette année. », confiait Frédéric Cottier, chef de piste de cette épreuve.

Ouvreur du Derby, Julien Gonin a frappé fort d’entrée. Il a signé un superbe parcours sans-faute, se jouant de toutes les difficultés, le tout dans un bon tempo en compagnie de Caprice de Guinfard (Mylord Carthago x Socrate de Chivre). Il n’a toutefois rien pu faire face à l’expérimenté Shane Breen, vainqueur du mythique Derby d’Hickstead, qui s’est imposé cet après-midi aux rênes de Scarteen (Cardento x Chellano Z) et qui permet à l’Irlande de l’emporter pour la cinquième fois dans cette épreuve. Il s’en est fallu de peu pour que l’ultime partant, Romain Duguet, ne le déloge en compagnie de Bel Canto de Boguin (Grenat de Grez x Arpege Pierreville). Alors qu’il était en tête au chronomètre intermédiaire, son cheval a marqué un temps d’arrêt avant d’entrer dans l’eau, ce qui lui a coûté quatre points et a permis à Shane Breen savourer sa victoire : « J’aime beaucoup les Derbys. Le public était super aujourd’hui, La Baule est un de mes concours préférés. J’ai été deux fois deuxième du Derby ici et je suis content de l’emporter. Les Français auraient bien voulu voir Julien gagner mais moi aussi je voulais l’emporter ! », confiait l’Irlandais.

Julien Gonin pouvait se satisfaire de sa belle 2^ème place : « Ce bon classement n’est pas une surprise parce que j’avais beaucoup entraîné mon cheval pour cette épreuve. Il était prêt sur la hauteur puisqu’il saute jusqu’au niveau Grand Prix cinq étoiles mais on ne sait jamais ce que cela peut donner sur les obstacles naturels. Je me suis entraîné longtemps avant cette épreuve chez moi, je sentais mon cheval prêt et il ne m’a pas déçu. », expliquait le meilleur Tricolore du jour.

Romain Duguet était quant à lui plus partagé : « je suis un peu déçu parce que j’étais vraiment parti pour gagner. Avant que je rentre en piste Thomas Fuchs m’a demandé si mon cheval rentrait bien dans l’eau et je lui ai répondu qu’il n’y aurait pas de problème puisque depuis mon installation à Deauville il rentrait toutes les semaines dans l’eau. Quand je suis ressorti il m’a dit : « tu connais bien ton cheval » (rires) ! Le cheval est très brave et c’est frustrant d’être aussi près de la victoire mais après ma journée d’hier je suis content d’être en conférence de presse ! », racontait-il

Résultats complets du Derby

Plus tard dans la journée, s’est disputé le Prix Saur (1,50m à barrage), dernière chance pour les individuels non qualifiés de décrocher leur place pour le Grand Prix. Numéro un mondial, Henrik von Eckermann a offert à la Suède sa troisième victoire du week-end en signant un barrage supersonique en compagnie de Glamour Girl (Zirocco Blue VDL x Caletto I). Il a devancé Grégory Cottard, qui avait pourtant tout tenté en compagnie de son excellente Cocaine du Val (Mylord Carthago x Si Tu Viens) et Philipp Weishaupt qui montait pour l’occasion de plaisant Zineday (Zinedine x Polydor).

Résultats complets du Prix Saur

Demain, les meilleurs cavaliers du week-end se donneront rendez-vous pour le Grand Prix qui débutera à 13h.

Photo : Shane Breen et Scarteen, vainqueur du Derby du CSIO de La Baule – PSV J. Morel

Au bout du suspense, après avoir dû disputer un barrage face à deux autres équipes, le Brésil s’est imposé dans la Coupe des Nations du CSIO de la Baule. La Belgique et la Suède ont complété le podium. La France, 4^ème, a connu une après-midi mouvementée malgré des satisfactions individuelles.

Hier après-midi à La Baule, la Coupe des Nations a connu son lot de rebondissements. Le parcours tracé par Grégory Bodo a donné bien du fil à retordre aux cavaliers des dix équipes engagées. La ligne spa-triple s’est révélée extrêmement délicate, tout comme la légère palanque rouge placée en avant-dernier : « Le parcours d’aujourd’hui a créé de l’émotion avec une première manche qui a permis d’observer un parcours sérieux, subtil qui ne mettait pas les chevaux à l’effort. Il y a eu beaucoup de petites fautes mais pas de chevaux à la peine et le temps accordé était très confortable. Je souhaitais avoir trois à cinq double sans-faute, il y en a eu quatre. La ligne spa-triple était une séquence de mon parcours qui offrait l’option de faire six ou sept foulées. Cela allait dans le sens de ce que je voulais avec un parcours subtil avec des cotes ni trop hautes ni trop larges. Les fautes qui sont arrivées étaient aussi la résultante de ce que j’ai demandé en amont sur la ligne mur-rivière-double. Le parcours s’est déroulé comme je l’espérais. », confiait le chef de piste Grégory Bodo.

A l’issue de la première manche, où seules six paires sont parvenues à réaliser un parcours sans-faute, L’Irlande et les Pays-Bas n’ont pas réussi à se placer dans le top huit et n’ont pas pu disputer la deuxième manche. La Suède était leader avec quatre points au compteur, juste devant le Brésil et la Belgique qui comptaient huit points. Les deux derniers ont réussi à conserver leur score de la première manche, notamment grâce respectivement à Rodrigo Pessoa/Major Tom (Vagabond de la Pomme x Heartbreaker) et Wilm Vermeir/Iq Van Het Steentje (Toulon x Kannan), tous deux auteurs de l’un des quatre double sans-faute du jour, les deux autres étant à mettre à l’actif de Ben Maher/Faltic HB (Baltic VDL x Concorde) et Julien Epaillard/Dubai du Cedre (Baloubet du Rouet x Diamant de Semilly).

Henrik Von Eckermann, numéro un mondial, détenait toutes les cartes en main pour faire gagner son équipe mais il a finalement commis une faute avec Iliana (Cardento x Gentleman) sur la délicate palanque numéro 11, obligeant sa nation à barrer avec la Belgique et le Brésil. Premier en piste, le Belge Wilm Vermeir a signé son troisième sans-faute de l’après-midi dans un très bon chronomètre qui laissait toutefois de la place pour ses concurrents. En selle sur l’étalon Grand Slam VDL (Cardento x Heartbreaker), Marlon Madolo Zanotelli a pris plus de risques et est parvenu à prendre la tête du provisoire avec sept dixièmes d’avance sur le Belge. Restait encore à passer le numéro un mondial Henrik Von Eckermann, que rien ne semble arrêter ces derniers mois. Beaucoup plus rapide, il a malheureusement laissé la sortie du double à terre, obligeant son équipe à se contenter de la 3^ème place finale.

Vainqueur de cette Coupe des Nations en 2018, le Brésil s’est adjugé l’épreuve pour le plus grand bonheur de toute l’équipe : « C’est fantastique pour nous, c’est vraiment un rêve. Je suis ravi de tous mes cavaliers et de l’excellent esprit d’équipe dont ils ont fait preuve. Merci aussi à Philippe Guerdat qui fait beaucoup pour nous. », confiait le chef d’équipe Pedro Paulo Lacerda.

Même son de cloche du côté des cavaliers, à commencer par Rodrigo Pessoa : « Gagner c’est toujours bien, il y avait une super équipe avec un bon groupe. Quand on a l’opportunité d’être dans une équipe forte on fait de notre mieux. Il faut aussi avoir le bon cheval pour être performant. Les conditions étaient bonnes, tout était réuni pour avoir une belle épreuve. C’est seulement ma deuxième victoire dans une Coupe des Nations de niveau cinq étoiles. Mon propriétaire a acheté Major Tom à 7 ans et nous avons tout de suite vu qu’il avait des qualités très spéciales. Nous avons pris notre temps avec lui. Il a dix ans cette année. Il a fait un peu de CSI5* l’an passé et nous avons choisi de participer aux Coupes des Nations de St-Gall et La Baule pour lui donner de l’expérience. Nous espérons qu’il va continuer d’évoluer de la meilleure manière possible. Nous souhaitons nous qualifier pour les JO et pouvoir l’y emmener.

Le cheval a très bien sauté l’entrée du triple en première manche et pour la deuxième j’ai essayé de faire encore mieux mais il m’a presque trop écouté.  J’ai dû le solliciter sur la sortie du triple mais il a bien fait. Il est très intelligent et il apprend vite et les parcours ont été très éducatifs pour lui. », confiait-il

Marlon Modolo Zanotelli, qui a parachevé le succès des Brésiliens, était lui aussi ravi : « Le chef de piste a fait un superbe travail, les obstacles étaient délicats et construits en finesse. Il y a toujours plus de pression quand on dispute un barrage mais c’est ce que j’aime. J’ai eu la chance de voir Wilm avant mon barrage. Je savais que derrière moi Henrik serait probablement plus rapide mais j’ai suivi mon plan et heureusement pour nous il a fait une faute. Les Coupes des Nations sont vraiment ce qu’il y a de plus beau, c’est mieux que de gagner un Grand Prix cinq étoiles. La France me réussit et j’espère bien que ce sera le cas en 2024 ! », racontait-il.

Yuri Mansur était lui aussi très heureux après avoir réalisé deux très bons parcours (4+0), qui ont confirmé le potentiel de Miss Blue Saint Blue Farm (Chacco Blue x Zirocco Blue VDL) : « Aujourd’hui est un moment spécial pour nous qui sommes en train de construire la meilleure équipe possible en vue des Jeux Olympiques. Quand la jument est arrivée du Brésil, je ne pensais pas qu’elle serait prête aussi rapidement à sauter ces épreuves. Philippe Guerdat m’a « forcé » à la lancer à Saint-Gall et à la remettre ici où j’avais initialement prévu de faire sauter Vitiki. C’était une très bonne idée. La jument prend de l’expérience et ne fait qu’évoluer. », expliquait le Brésilien.

Après la présentation le matin même de l'ambitieux projet sportif « A Cheval pour Paris », on attendait beaucoup de l’équipe de France. Si Julien Epaillard a brillé en réalisant un superbe double sans-faute pour la première Coupe des Nations cinq étoiles de Dubai du Cedre (Baloubet du Rouet x Diamant de Semilly), ses coéquipiers ont signé des prestations en demi-teinte. Très attendu, Simon Delestre a commis deux fautes en première manche avec son crack Cayman Jolly Jumper (Hickstead x Quaprice Bois Margot) avant de redresser la barre suite à un beau sans-faute. Auteur d’un bon parcours à quatre points en première manche, Kevin Staut a laissé trois barres à terre dans la deuxième en compagnie d’une Visconti du Telman (Toulon x Dollar du Murier) qui semblait émoussée. A l’inverse, Grégory Cottard et Bibici (Norman Pre Noir x Nelfo du Mesnil) sont passés à côté de leur première manche en sortant de piste avec quatre fautes. Ils se sont bien repris avec quatre points en deuxième manche sur une rivière qui leur fait régulièrement défaut. L’équipe a tout de même limité les dégâts en s’adjugeant la 4^ème place finale avec un total de seize points.

Résultats complets de la Coupe des Nations

Photo : Le Brésil, vainqueur de la Coupe des Nations du CSIO de La Baule – Crédit photo : Tiffany Van Halle

Première journée au CSIO de La Baule et première surprise avec la victoire du cavalier suédois Marcus Westergren dans l’épreuve majeure du jour. Nicolas Delmotte et Max Wachman ont complété le podium.

Pour cette première journée du CSIO de La Baule désormais estampillé Rolex, on attendait son compatriote Henrik Von Eckermann, numéro un mondial, associé à la véloce Glamour Girl (Zirocco Blue VDL x Caletto I), mais le couple a été coupé dans son élan avec une faute sur le numéro trois. C’est un autre Suédois, Marcus Westergren, qui a fait briller son drapeau cet après-midi en remportant le prix FFE (1,50m) qualificatif pour le Grand Prix dominical. Parti en tout début d’épreuve, le 236^ème mondial a ajouté une très belle ligne à son palmarès en compagnie de la jument de neuf ans Fellaini de Liebri Z (Faustino de Tili x Corrado I). Il a tremblé jusqu’au passage de l’ultime cavalier, le Brésilien Marlon Modolo Zanotelli, qui montait la compétitive Deesse de Coquerie (Consul Dl Vie Z x Papillon Rouge). La paire avait pris l’avantage sur le couple suédois mais a malheureusement commis une faute sur l’ultime obstacle du parcours. Westergren s’est imposé grâce à huit petits centièmes d’avance sur le meilleur cavalier tricolore du jour, Nicolas Delmotte, en selle sur l’inoxydable Ilex VP (Diamant de Semilly x Darco).

Le jeune Irlandais Max Wachman s’est emparé de la troisième place à dix centièmes du vainqueur en compagnie du plaisant Quintini (Quintender x Cassini II). Il a devancé d’une place son entraîneur Cian O’Connor, associé pour l’occasion à l’étalon Checkter (Cellestial x Lord Pezi). Grégory Wathelet a complété le top cinq avec Ace of Hearts (Aliandro B x Ra ex Ramanov ESH).

L’épreuve avait bien débuté avec pas moins de quatre parcours sans-faute parmi les sept premiers partants, mais les fautes se sont ensuite enchaînées sur l’entrée du double de verticaux, le double vertical/oxer placé en numéro 9 ou encore l’oxer sur bidet numéro 11. Au total vingt-et-un couples ont réalisé un parcours vierge de toute pénalité et sont quasiment assurés de disputer le Grand Prix dominical. Pour les autres, il faudra attendre les résultats des autres qualificatives disputées demain (Coupe des Nations) et samedi.

Résultats complets du prix FFE

Demain, rendez-vous à partir de 13h30 pour la Coupe des Nations, qui réunira cette année dix équipes. La France, qui a hérité du numéro neuf au tirage au sort, a choisi ses quatre mousquetaires : Simon Delestre, Grégory Cottard, Kevin Staut et Julien Epaillard.

Photo : Marcus Westergren, vainqueur du prix FFE - Webstallions

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