20 mâles de 2 ans et 21 entiers de 3 ans ont participé à la qualificative étalons de La Roche-sur-Yon.
Chez les 2 ans, la victoire va à Un Amour Safarome, fils de Cheenook et Miss Vendéenne par Dormane du Puy. Il obtient la note totale de 7,32 et la meilleure note (8,63) au saut en liberté. A la deuxième place on trouve Unité Courcelle, un fils du bon Lamm de Fetan et d'une mère par le pur-sang Lou Piguet. Il obtient la meilleure note (7,5) aux allures. Il est suivi par un des rares produits de Nouma d'Auzay, Urambo Tantum, dont la mère est BWP par Brownboy.
Chez les 3 ans, victoire de Taram du Royet, qui obtient la note totale de 7,38 et la meilleure note (8,48) au saut en liberté. Il est fils de Jokus Latour avec une mère par Melkior du Montois.
La production d'Ilvien des Mielles a été très remarquée, puisqu'il avait trois produits engagés qui réalisent un tir groupé avec les 2°, 4° et 5° places. Top Ten du Gery prend la deuxième place avec la meilleure note (8) au saut monté, sa mère, Valinte Depaulstra (Almé) est issue de la même souche que l'étalon national Qredo de Paulstra.
C'est Trésor des Monts (Esterel des Bois x Atoll d'Adriers) qui se clase 3° de cette tranche d'âge.
Classement complet des 2 ans, CLIQUER ICI
Classement complet des 3 ans, CLIQUER ICI
Le manège du Centre de Promotion de l'Elevage proposait mardi la première journée qualificative pour les JSF avec les mâles de deux ans. 47 candidats se sont présentés devant les juges qui ont noté le modèle, les allures et la qualité de saut en liberté de chacun d'entre eux.
La victoire revient à Vivaldi du Reverdy (Kheops St Lois x Allegreto). Vivaldi a pour 3ème mère la célèbre Khadidja, grande performeuse en CSIO sous la selle d'Hervé Godignon. Passé sous le feu des enchères Fences à l'occasion de la vente de l'élevage du Reverdy en septembre 2010 (adjugé 3500 €), il est aujourd'hui la propriété de la SARL Equidis.
Egalement apprécié des juges, Vroom d'Eglefin (Quite Easy x Flyer) s'empare de la 2ème place. Vroom est un petit fils de la très bonne gagnante Ecume du Chatillon ISO 164, elle-même fille de l'excellente performeuse internationale La Pironniere ISO 164.
La 3ème place revient à Volodia d'Argouges (Quartz du Chanu x Count Ivor ps), issu de l'élevage du cavalier Jean-Luc Dufour. Volodia est un frère utérin de l'étalon national Doris des Halles, très bon gagnant en CSI avec José Nicolas et provient de la lignée maternelle de l'étalon performer Le Tot de Semilly. Il fait partie des candidats remarqués à l'atelier du saut en liberté.
Dernier candidat de la journée, le régulier Viking du Bary (Hurlevent de Breka x Skippy II) a plu aux juges et s'installe à la 4ème place finale. Sa mère est une sÅ“ur utérine d'Axel du Baumont, très bon gagnant en CSI pour l'Estonie.
Le quinté est complété par Valentino Mail (Quarto Mail x Adelfos). Valentino est issu de la première génération de poulains de Quarto Mail (Cardento), récent vainqueur du Grand Prix des 7 ans lors du CSI4* de Bourg en Bresse avec Patrice Delaveau.
A noter également la 8ème place de VIP de Hus (Amadehus), fils de Banda (Argentinus), classée avec Kevin Staut dans le Grand Prix CSIO de Rome le mois dernier.
Photo : Vivaldi du Reverdy, vainqueur du régional des deux ans â€â€œ Webstallions
A suivre mercredi et jeudi, les qualificatives des mâles de trois ans.
Pour accéder aux vidéos des cinq premiers, cliquez sur le titre de l'article.
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Après deux podiums entièrement féminins, le dénouement de la troisième édition du Global Champions Tour de Chantilly avait cette année un tout autre visage et s'est conclue par la victoire d'un cavalier allemand, Hans-Dieter Dreher, réputé pour monter des chevaux difficiles.
Dès la première manche, il était clair que l'on se dirigeait vers un tout autre scénario qu'en 2011. Le parcours de la première manche dessiné par le maestro italien Uliano Vezzani était assez complexe et allait mettre beaucoup de favoris en difficulté. Pas un seul passage de ce tracé ne permettait de relâcher la vigilance. Presque chaque obstacle a provoqué une faute. La plus inattendue et la plus inquiétante fut celle de Sabrina, la jument de Marcus Ehning qui a laissé trainer un pied dans la rivière et trébucha. Elle s'est relevée un peu boiteuse, mais plus de peur que de mal, la jument s'en sort avec quelques contusions, mais intacte côté osseux et tendineux, révélait son cavalier plus tard.
C'est donc un autre cavalier allemand, moins connu, qui fut la vedette du jour. Hans-Dieter Dreher a longtemps été le cavalier maison d'un marchand de chevaux français avant de s'installer dans le sud de l'Allemagne. C'est en 2011, à 39 ans, qu'Hans-Dieter a percé au haut niveau international et est retenu dans l'équipe d'Allemagne pour la très difficile Coupe des Nations d'Aix-la-Chapelle. Une référence. Son cheval, Magnus Romeo n'est pourtant pas un cheval facile. Un peu rétif, on le voyait souvent s'arrêter. Ce fils de Royal Feu, un étalon de la région cantilienne (de Chaumontel exactement) est néâ€Â¦ en Argentine. Il est passé de mains en mains dont celle du champion suisse Beat Mà¤ndli. Mais c'est avec Hans-Dieter qu'il a trouvé son maà®tre !
Aujourd'hui, pour remporter ce Grand Prix Global Champions Tour de Chantilly, et surtout battre la championne olympique américaine Beezie Madden, il a dû prendre tous les risques : « en général, son problème, c'est le dernier obstacle, mais aujourd'hui, je l'ai pris tellement vite que mon cheval n'a pas eu le temps de réfléchir. » Notre homme a de l'humour. Quand on lui demande son avis sur le parcours, sa réponse est digne de John Whitaker : « parfait puisque j'ai gagné. » Et même Beezie Madden s'y est mise : « et donc pour moi, c'était presque parfait. » Puis de souligner l'importance pour elle et l'équipe américaine d'être présente à Chantilly : « Cela nous a permis de rester dans l'esprit de la haute compétition et au contact des meilleurs cavaliers du monde. » Car c'est cela une étape du Global Champions Tour : une concentration des meilleurs cavaliers du monde, même si, à de rares exceptions près, ils ne montaient pas leurs chevaux de Londres. Comme l'Egyptien Karim El Zoghy, surprenant troisième de ce Grand Prix présenté par EADS : son meilleur résultat à ce niveau, non pas avec son cheval olympique mais un cheval qu'il a emprunté à un de ses élèves. C'est sans doute cela la glorieuse incertitude de ce sport !
Une glorieuse incertitude qui a laissé les cavaliers français à l'écart de cette fête, car seul Jérôme Hurel a su s'inviter dans la deuxième manche de cette prestigieuse épreuve. Mais il en aurait fallu plus aujourd'hui pour étouffer l'enthousiasme des 6.000 spectateurs qui bondaient les deux tribunes de l'une des plus belles arènes du circuit internationale. Le Grand Prix Global Champions Tour 2012 est joué, vive le Grand Prix Equidia Life demain à 15H15. Car la fête n'est pas encore finie à Chantilly.
Communiqué et photo RB Presse
Pour la deuxième fois cette saison, l'équipe de France a remporté la coupe des nations Meydan, ce vendredi 28 mai dans la très belle enceinte de Piazza di Siena à Rome.Les Français ont devancé l'équipe de Grande Bretagne, et l'Espagne et l'Irlande qui terminent toutes deux à la troisième place. Les deux étalons incontournables des Haras Nationaux, Mylord Carthago et Luccianno faisaient patie de cette équipe. Mylord réalise d'ailleurs un des trois double sans faute de l'épreuve avec Pénélope Leprévost. Si trois chevaux de l'équipe sont de race selle français, tous sont issus de pères holsteiner (Calvaro, Corland, Burgraaf, Carthago). Burgraaf était aussi bien représenté par un autre de ses fils étalons, Pepermill associé à John Whitaker auteur d'un sans faute en première manche et d'une faute dans la seconde. Jarnac, récemment passé sous couleurs espagnoles réalise aussi une belle performance avec un sans faute en première manche et une barre dans la seconde. Un autre étalon de cette équipe, Herald a fait sensation en affichant un score parfait dans les deux manches avec Pilar Cordon Muro.
Tous les résultats sur : http://www.piazzadisiena.com/PDS2010/index.php?m=1&sm=1&ch=1
Voir la fiche de Mylord Carthago
Voir la fiche de Luccianno
Voir la fiche de Jarnac
Voirla fiche de Pepermill
Des liens pour retrouver tous les résultats de ce week-end :
CSI 3* Lons Le Saunier : résultats en ligne
CSI3* Roeser (Lux) : résultats en ligne
CSI2* Le Vaudreuil  : résultats en ligne
CSI2* Vidauban : résultats en ligne
CSI3* Aalst (bel) : résultats en ligne  - live streaming
CSI2* Balve (All) : résultats en ligne
CSI4* Calgary Spruce Meadows (Continental) : résultats en ligne
CSIO3* Drammen (Nor) : résultats en ligne
CSI 2* Poznan : résultats en ligne
C'est un énorme champion qui inscrit aujourd'hui son nom au palmarès du Grand Prix Equidia Life de Chantilly : Nick Skelton, véritable légende vivante du saut d'obstacles britannique, congénère des frères Whitaker, multiple médaillé depuis les années 80. Si Nick est désormais quinquagénaire, il fa...llait être très jeune dans sa tête et physiquement pour aller chercher cette victoire dans un barrage qui est certainement le plus rapide de l'histoire du jumping de Chantilly.
Onze cavaliers étaient invités à la seconde manche de ce Grand Prix : onze concurrents ont été sans-faute dans la première manche, cela tombait bien, car ainsi cette seconde manche se transformait en véritable barrage. Un barrage de folie ouvert par Laura Kraut avec Woodstock en 40.41. Un chrono que son compagnon anglais n'a pas cherché à respecter l'améliorant de 2 secondes et 78 centièmes au prix d'une galopade de folie de l'avant dernier obstacle à l'ultime oxer : « On ne sait jamais ce qui va se passer quand on arrive à une telle vitesse sur un oxer de cette taille, mais dès la réception du vertical, j'ai vu que j'avais une bonne distance sur laquelle je pouvais avancer même si le cheval a pris sa battue un peu loin (au moins 2,50 m, ndlr) mais je savais que cela allait bien se passer. Il est rapide de nature et peut couvrir de grandes trajectoires sur les obstacles ce qui fait gagner du temps, spécialement dans ses barrages : c'est un sauteur rapide. »
La messe était dite, mais à ce stade de l'épreuve, personne ne le savait encore et les cavaliers s'en sont donnés à cÅ“ur joie, pour le plus grand bonheur du public, pour essayer de « rattraper » Nick Skelton. Le Français Patrice Delaveau est passé tout près de l'exploit avec Ornella Mail*HDC : il lui aura manqué 38 petits centièmes de seconde et prenait pour la deuxième année consécutive la 2ème place de ce Grand Prix devant Denis Lynch et Lantinus, eux-aussi dans la même seconde !
Ce Grand Prix Equidia Life était donc le dernier grand rendez-vous international avant les Jeux olympiques de Londres, une échéance o๠le Britannique fait figure de grand favori : « C'est toujours bien de terminer sur une victoire avant les Jeux, cela veut dire que je vais bien, que les chevaux sont en forme. Notamment Big Star que je monterai aux Jeux et que j'ai monté ici dans deux petites épreuves histoire de la garder dans le rythme de la compétition. Il avait besoin de parcours sans enjeux. » L'homme est-il irrité par ce costume de favori dans lequel semblent vouloir le mettre beaucoup d'observateurs avisés ? « Non, j'assume, c'est plutôt agréable et en tout cas, cela ne me met pas la pression, j'ai un très bon cheval, je sais de quoi il est capable même s'il est un peu jeune et pourrait manquer d'expérience. Non, ça ne m'ennuie pas que l'on me voit en favori et ce n'est pas ça qui me mettra la pression. Londres sera un autre jour, un autre concours et quand les Jeux seront finis on passera au concours suivant. » D'ailleurs, la préparation olympique du champion britannique se fera sans plus de cérémonie que ça : à la maison en attendant de se rendre directement à Greenwich Park : « On n'habite pas loin de Londres, je pourrai le travailler tranquillement tous les jours, il pourra profiter de ses paddocks. Pas besoin d'en faire trop ! » Une compétition olympique o๠quelqu'un lui manquera : Michael Whitaker (encore 7ème aujourd'hui dans ce même Grand Prix) : « C'est vraiment dommage, c'est quelqu'un de tellement fiable en équipe. Cela fait des années et des années que nous concourrons ensemble dans la même équipe. C'est vraiment un gars sur qui on peut compter. »
La 9ème édition du Jumping s'est donc conclue sur un God save the Queen célébrant l'un des plus grands de ce sport et peut-être le public (encore 6.000 spectateurs dimanche) le plus expert du circuit international français, le plus courtois aussi car il a tenu à rester jusqu'à la fin de la remise des prix, peut-être que ce public a eu la chance de rendre hommage à celui qui pourrait bien être champion olympique dans 15 jours. Ce serait une belle histoire, en tout cas.
Communiqué et photo RB Presse