Une semaine après Bordeaux, dont le Grand Prix Coupe du Monde a vu la victoire de Philipp Weishaupt et Catoki, Vigo accueillait la onzième étape du circuit Coupe du Monde.
Le parcours initial s'est révélé relativement peu sélectif puisque 27 des 33 concurrents sont sortis sans faute ou à 4 points soit 82 %, un résultat assez rare à ce niveau d'épreuves. La principale difficulté est venue du triple, dont la distance entre le vertical du milieu et l'oxer de sortie semblait assez courte. Ils seront finalement 17 à se disputer la victoire au barrage. Parmi eux, quatre espagnols, quatre allemands et trois français.
Première à partir, Malin Baryard-Johnsson (3ème), auteur d'un magnifique premier tour avec son étalon Tornesch 1042 (Lux Z x Libero H), réédite sa performance sans prendre tous les risques. On pense alors que le scénario de l'initial va se répéter, mais il n'en sera rien. Le barrage va en effet se révéler très fautif, notamment sur les verticaux FEI, Rolex et Pescanova ainsi que sur la barre de spa. Simon Delestre fera les frais de ce barrage délicat avec Napoli du Ry (Baloubet du Rouet x Silvio I) qui commettra trois fautes, alors que le vainqueur de Bordeaux Philipp Weishaupt, à nouveau en selle sur Catoki (Cambridge x Silvester), mettra cette fois-ci deux barres à terre. Sergio Alvarez Moya (6ème), qui ressortait Mme Pompadour M (Apache d'Adriers x Effendi II) à ce niveau, a manqué le coche de peu : auteur d'une option très risquée devant le double, qui lui fera gagner plusieurs secondes sur ses adversaires, il emportera malheureusement le chandelier du dernier obstacle alors qu'il disposait de deux secondes d'avance sur le vainqueur.
Photo : Michel Robert et Kellemoi de Pepita - Webstallions
Une semaine après Bordeaux, dont le Grand Prix Coupe du Monde a vu la victoire de Philipp Weishaupt et Catoki, Vigo accueillait la onzième étape du circuit Coupe du Monde.Le parcours initial s'est révélé relativement peu sélectif puisque 27 des 33 concurrents sont sortis sans faute ou à 4 points soit 82 %, un résultat assez rare à ce niveau d'épreuves. La principale difficulté est venue du triple, dont la distance entre le vertical du milieu et l'oxer de sortie semblait assez courte. Ils seront finalement 17 à se disputer la victoire au barrage. Parmi eux, quatre espagnols, quatre allemands et trois français.
Première à partir, Malin Baryard-Johnsson (3ème), auteur d'un magnifique premier tour avec son étalon Tornesch 1042 (Lux Z x Libero H), réédite sa performance sans prendre tous les risques. On pense alors que le scénario de l'initial va se répéter, mais il n'en sera rien. Le barrage va en effet se révéler très fautif, notamment sur les verticaux FEI, Rolex et Pescanova ainsi que sur la barre de spa. Simon Delestre fera les frais de ce barrage délicat avec Napoli du Ry (Baloubet du Rouet x Silvio I) qui commettra trois fautes, alors que le vainqueur de Bordeaux Philipp Weishaupt, à nouveau en selle sur Catoki (Cambridge x Silvester), mettra cette fois-ci deux barres à terre. Sergio Alvarez Moya (6ème), qui ressortait Mme Pompadour M (Apache d'Adriers x Effendi II) à ce niveau, a manqué le coche de peu : auteur d'une option très risquée devant le double, qui lui fera gagner plusieurs secondes sur ses adversaires, il emportera malheureusement le chandelier du dernier obstacle alors qu'il disposait de deux secondes d'avance sur le vainqueur.
Dans ce contexte, certains ont finalement eu raison de choisir la prudence : c'est le cas du jeune espagnol Manuel Anon (5ème), dont la jument Rackel Chavannaise (Voltaire x Papillon Rouge) a impressionné par son coup de saut, ou encore de Lars Nieberg (4ème) et Lord Luis (Lasino x Alcatraz), qui confirment leur régularité à ce niveau.
Le numéro un mondial Kevin Staut entre en piste en compagnie de Silvana (Corland x Widor) avec la ferme intention de battre le chronomètre de Malin Baryard-Johnsson. Sans mettre sa jument dans le rouge, il galope davantage que Malin et prend la tête pour près d'une seconde. Il conservera cette position durant un long moment suite aux déboires de sérieux concurrents : Pius Schwizer/Ulysse X (Nonstop x Jus de Pomme), Steve Guerdat/Jalisca Solier (Alligator Fontaine x Jalisco B) ou encore Michael Whitaker/Amai (Nonstop x Bacara). C'est alors au tour du troisième tricolore de l'épreuve de tenter sa chance. Michel Robert, associé à Kellemoi de Pepita (Voltaire x Jalme des Mesnuls) prend davantage de risques que Kevin dans la dernière ligne. Le chronomètre est sans appel : 45.88 s, soit une seconde et demie de moins que son compatriote. Il ne reste alors plus qu'un concurrent pour empêcher un doublé français, mais pas des moindres : Jeroen Dubbeldam, vainqueur avec Simon (Mr Blue x Polydox) du Grand Prix Coupe du Monde de Vérone fin 2010. Il prend des risques et semble capable de détrôner Michel Robert, mais commet finalement une faute. Le clan français peut exulter, il vient de réaliser un magnifique doublé.
Au classement de la Coupe du Monde, Kevin Staut conserve sa suprématie avec 96 points devant Meredith Michaels-Beerbaum et Rolf Göran Bengtsson. Sergio Alvarez Moya, classé dans les six Grands Prix Coupe du Monde auxquels il a participé, poursuit sa belle remontée et occupe désormais la 5ème place du classement général.
Photo : Michel Robert et Kellemoi de Pepita - Webstallions